jamais...personne...

personne ne peut Tout savoir de quelqu'un, et c'est le cas

personne ne sait Tout, et vous encore moins.
vous pensez que ce sourire ne cache rien? qu'il est tout simplement naturel... et pourtant derrière lui se dissimule toute une vie, tous les souvenirs d'un évènement à jamais marquant venu détruire trois vies, les notres, celles de ceux qui étaient heureux avec Elle, ceux qui la voyaient quotidienne et qui souffrent à présent de son absence. Qui souffre maintenant de la vue de certaines photos...


(... je n'ose les regarder, j'ai honte, honte de pleurer devant elle? honte d'être énervée? je ne sais même pas.)


Qui aurait pu croire qu'une Maman c'était réellement important, qu'une Maman sert toute une vie? qu'une Maman peut manquer au point de rester des heures voir des jours couché ou à errer du canapé au lit, en "regardant" la télé sans l'entendre ni même l'écouter sans même la voir? au point de ne plus ressentir le besoin de s'alimenter, de s'hydrater et presque de cligner des yeux sans comprendre le pourquoi de la vie et les raisons de toutes autres choses.
Je n'y avais jamais pensé. Je pensais qu'il pouvait être facile de s'adapter à l'Absence, de la dompter, ce n'était pas vrai, et j'ai eu vite peur d'oublier.




[Je ne suis ni psychologue ni là pour vous faire pleurer (d'ailleurs je ne suis pas sûre que vous lisiez tous ces textes écrits). je cherche juste à me libérer de ce que je n'ai jamais dis, ce dont je n'ai jamais parlé à qui conque. peut-être est-il plus facile de s'adresser d'une certaine façon à personne alors ce "personne" c'est Tout le Monde. En croyant que personne ne lis je déballe sans ce "mal être"qui m'angoisse habituellement...]




Les moments de doute, de colère sont fréquents, bien plus que les instants, où, sous ma couette, je contemple ce dernier petit mot gribouillé accroché au fond de ma chambre c'est la que je réfléchis, avant de me tourné, pensive, jusqu'à pleurer juste parce que j'ai "oser" effleurer des yeux une photo de nous deux. Et le son de la hi-fi me berce jusqu'à l'épuisement et enfin l'endormissement.