lundi 24 mars 2008

19.58

tu as raison, je me vide encore une fois sur le papier.
j'aligne les mots, je me défoule.


[merci ma Nana d'être là.
Tu sais me parler durement, directement. Tu me "recadre", tu m'aide à me connaitre
et ce soir tu me vois pleurer deux petites larmes qui me cassent la voix, me tordent la gorge et me pressent le coeur.
Ces deux larmes timides ne sont rien à côté des torrents de pleurs qui m'oppressent.


Un tirage plutôt négatif aux quelques issues positives:
. besoin d'aide
. l'acceptation
. univers illusoire
. prison
. ...

autant de mots qui feront de ma vie une réalité, une vraie...]



Cette écriture presque quotidienne me reconstruit encore et encore, après chaque déséquilibre certe, mais dans une illusion qui me fait me perdre.
la vérité reste dure à entendre, biensur.



c'est le bordel dans ma tête
, l'incertitude, la crainte, confiance zéro et perte d'identité. pas une certitude, une affirmation à l'horizon. Ma tête est un circuit fermé où traffiquent des questions en flots continus.




je me crois forte, je me vois courageuse mais au fond?
je ne veux pas montrer aux autres qui ont leurs problèmes, les miens.
Je veux et crois pouvoir les aider, écoute et discussions font l'affaire
et moi?

je crois surmonter, je surmonte pour de faux.
je crois ne plus arriver a me sortir de cet univers illusoire dans lequel je me suis glissée pour combler Son manque.

J'ai comme l'impression que chaque sourire est faux, hypocrite. je crois être heureuse mais je ne fais que retarder le moment où la réalité reprendra le dessus sur ma vie d'illusionniste.

je tisse mes propres barrières, j'ai tellement appris à prendre sur moi pour préserver ceux que j'aime, qu'il m'est impossible de tout déballer, je ne communique plus, et voila que j'en oublie la blessure que m'a infligé ton départ, Maman.

je t'aime et t'en veux
incompréhension
irrationalité
colère
refus
...

une immensité de problématiques

je touche le fond de mes questionnements




chut! ..... méditation .....

lettre a lucilius


"Ce n’est pas une chose si importante que de vivre : tous tes esclaves, [...] Tu crains la mort ! Et tu la braves si bien au sein de tes orgies !"

joyeux week end à Marseille

joyeux week end à Marseille et charmante descente en rappel sur le sol de la réalité ce soir



"J'ai beau être de nature vagabonde, Tu sais que mon désir de partir s'appelle une fuite"

jeudi 20 mars 2008

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Il y a des personnes capables de tout garder à l'intérieur d'elles. D'autres qui n'ont qu'écrire pour faire taire leur coeur un instant, même si pour ça il faut tout dévoilé

C'est à tort et/ou à raison

A croire que leur propre corps ne peut pas supporter une charge d'informations, de souvenirs, de mots trop importante.
A croire que leur mémoire leur "joue des tour" et qu'après elle efface tout, impossible à contrôler, à la manière d'un poisson rouge.

Reste à chacun la possibilité d'y croire.

peur d'oublier, envie de partager, besoin de ressasser, besoin de se souvenir éternellement d'une pensée d'un moment.

Je ne suis ni prédateur, ni menace

[Juste végétarienne et pacifique]

lundi 17 mars 2008

journée paumée

pas de bonjour, pas d'aurevoir, pas un tout petit regard, je flâne

être juste ailleurs, accueilli ailleurs, vivre ailleurs, partager ailleurs, communiquer ailleurs, (aller) voir ailleurs.

"S f A a A" stevens Holl vito Acconi



4h d'épreuve d'EdC, la dimension fonctionnelle de cette put** de façade de la galerie "Storefront for Art and Achitecture" et

deux secondes de flottement, la tête en Biélorussie, un souvenir de cet été, un soupir discret.
Mon dos me lance je suis juste assise de travers sur cette chaise merdique de salle de bac, au lycée, à Lyon, en France.

FUck!

rue ket une envie d'évasion

ahh mamie de Biélorussie, au chat roux, au ton gentil et à la la belle allure


"et vogue, vogue la galère, cap sur la bohème"

outch



j'mattendais pas a te voir :o

samedi 15 mars 2008

"I carry such a weight on my shoulders"


"Next time I'll try it another way"






vendredi 14 mars 2008

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Amertume
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jeudi 13 mars 2008

12.03.08

Je ne pensais plus avoir à aller dans cet endroit où les corbeaux règnent sur les monuments de marbre gravés, où certaines fleurs sont plus artificielles que n'importe quel morceau de plastique, où le sol semble être gainé d'une énergie fantastique, mythique mais également sombre, froide, triste et mortuaire.
Et voila que cet endroit angoissant, tous les mois, j'y vais -y déposer une fleur, une fleur naturelle- et que tous les jours je ressens cet espace.



Incontrôlable ma gorge se noue quand dans le métro, les arrêts de la ligne A défilent, une fleur à la main, je tiens cette marguerite rouge vif à la tige immense.


Jean GARCIA
Marie GIANNITELLI née GARCIA

Sylvie GARCIA 1956-2006


Impossible de se recueillir en silence,
aujourd'hui l'allée est bouchée quand je viens te rendre de nouveau visite. Un camion stationne, 3 hommes s'activent, le camion est une pelleteuse. Elle creuse et les morceaux de bois s'ammoncellent... en prévision de quoi? d'un soudain malheur qui laisserait d'autres hommes en proie à la solitude, la dépression, la folie, la colère, le suicide?
je bouffe sanglots et rires nerveux pour ne pas déranger. je place ce brin de nature dans le vase, pendant juste quelques secondes je regarde la gravure dorée de ton nom, juste le temps de me dire que ce nom, ici, c'est toi, ma maman.

C'est indéniable: " ... je n'serais jamais deux sans toi. "

ces dates gravées m'obsèdent, ces 50 ans qui les séparent me rendent folle, la colère m'emporte et me laisse bête en même temps. Quel âge j'ai déjà? 17 ans 17 ans.


je tiens fébrilement debout -comment?- j'empreinte un autre chemin pour retourner au bureau des contre-maîtres, ce corbillard gris garé plus loin, je suis un jour montée dedans avec ma nouvelle petite famille... ............................ .



je sors enfin, l'air semble plus frais, plus pur encore. j'ai l'impression d'être plus fragile qu'avant. un banc, une cigarette, de quoi écrire, ça: "rendre l'invisible, visible"

le métro file, le temps aussi d'ailleurs. Avec le recul, j'ai envie d'être maman, folle idée que je me refusais à penser. "certaines choses se donnent à réfléchir, d'autres à penser", seulement. c'est un fait le temps fait les choses à sa façon.


soirée du jeudi midi

... souris !

on est 5 aujourd'hui et 2 paquets de chips, une bouteille de vodka, une bière et du Gin lituanien sur la table


vous êtes 4 sur le balcon, des clopes à la mains (...ou pas) et du salon je vous scrute, j'esquisse un sourire, depuis 3 ans vous êtes là, pour n'importe quel évènement, pour n'importe lequel d'entre nous.
Vous êtes tous les 4 accoudés de la même façon à la rembarde, vous parlez... une pleure, les autres rient elle rit aussi :)

c'est ça lamitié, c'est cette solidarité qui nous lie et nous rapproche.
c'est sentir un frisson de chaleur, un sourire de bonheur même léger, c'est rire, savoir écouter et partager, c'est ça notre amitié. vous êtes mes amoureux, de vrais amis


j'en pleureurai de joie de vous avoir près de moi.
une pensée. LA Peur de vous perdre, vous m'avez tellement apporté

Pour te répondre, Laurie, c'est vous qui me donne ce courage monstre, cette force qui semble m'habiter depuis plus d'un an. Love

soirée du jeudi soir ..

....à boire!

très bonne soirée d'anniversaire, certe a 4 mais arrosée, riche en rencontres > variée linguistiquement^^

c'est bon d'avoir 18ans ^o)







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